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LIVRE : De quoi votre cerveau a besoin "D'Amour"

Dernière mise à jour : 19 nov. 2023


Dans cet ouvrage, vous découvrirez la structure psychologique et quantique de la nature humaine et son cheminement vers la conscience du cerveau COEUR.



Extrait du livre :


© Le cœur et la raison

Pour mieux comprendre notre processus évolutif en tant qu’être humain, il est bon d’observer également que la connaissance et la maîtrise ne s’acquièrent pas de façon linéaire. Depuis des millénaires, à partir de chaque expérience de vie, l’être humain avance sur le chemin d’une conscience de plus en plus large de façon très organique, et par approximations successives ; un petit coup de barre vers la droite, un petit coup de barre vers la gauche, pour avancer finalement dans la direction de la voie du milieu. Moins on est avancé, plus les écarts sont grands, plus grande est la souffrance également ; plus on évolue, plus on reste proche de la voie du milieu, la voie du bien-être et de la félicité. Selon le modèle que je vous ai présenté au chapitre précédent, et comme première étape, nous pouvons facilement reconnaître la nécessité actuelle pour l’humain d’acquérir une grande connaissance et maîtrise émotionnelle grâce à un mental éclairé.


Alors le cœur ou la tête ? Qu’est-ce qu’on fait ?


On voudrait pouvoir mener notre vie intelligemment et sagement, faire des choix justes, réagir de façon adéquate et intelligente face à ce que la vie nous propose et, en même temps, jouir pleinement du privilège de ressentir et d’expérimenter la vie. Mais où peut-on trouver un mode d’emploi de cette structure tellement complexe qui est la nôtre, ou au moins quelques garde-fous qui nous aideraient à rester sur le chemin conduisant à un plein épanouissement ? On dit de certaines personnes qu’elles n’ont pas de tête ou qu’elles n’ont pas de cœur. Ces expressions, aussi blessantes qu’elles soient, sont tout de même révélatrices de la personnalité. Et vous, de quel côté penchez-vous ? Cette dualité cœur-tête fait partie de tout individu puisqu’elle est l’essence même de l’être humain. Les conflits ou les problèmes surgissent lorsque l’une ou l’autre de ces parties n’en fait... qu’à sa tête. Commençons donc par notre tête puisqu’elle est le siège de la pensée. Cette partie cerne l’aspect logique, rationnel et analytique qui se trouve dans l’hémisphère gauche du cerveau. On associe la tête au principe « masculin » en nous, sans connotation péjorative ou sexiste. La tête, ou le mental, se manifeste par la prise de décision, l’action, la concrétisation de projets, le dynamisme, la compétition et l’organisation.


Le cœur, lui, s’exprime dans la sensibilité, l’impulsivité, l’intuition et la créativité ; c’est le principe « féminin » en chacun de nous. Le cœur est associé à l’essence de l’être : c’est là que loge notre âme avec ses sentiments, ses émotions, ses pulsions, ses désirs et son intériorité. Cependant, il ne faut pas conclure que, si on est de sexe féminin, on aura le côté cœur plus développé, ou encore qu’un homme soit forcément plus cérébral que sa compagne. Chaque individu porte les deux principes en lui avec un dosage qui lui est propre et unique. Ainsi, certaines femmes seront très rationnelles et certains hommes, très fleur bleue.


© La tête, notre intellect émotionnel

Au sein du siècle dernier, le domaine des émotions a été ignoré. On ne parlait pas ouvertement de ses émotions, on était même censé ne pas en avoir ou les maîtriser suffisamment par on ne sait quelle grâce, si on voulait être quelqu’un « de bien ». C’est comme si l’être humain craignait de regarder dans ce vaste réservoir d’énergie, de peur d’y trouver de drôles de choses. La conscience collective n’était pas prête à examiner cette dynamique très puissante du corps émotionnel et on préférait faire comme si celui-ci n’existait pas. L’étude de certains états émotionnels a certes été amorcée dès le début du XXème siècle avec les travaux de Freud et ce fut alors une porte ouverte sur un aspect plus profond de la nature humaine. Mais ces études visaient essentiellement les personnes malades ou dysfonctionnelles. Posséder un intellect brillant et développé et ne jamais s’empêtrer dans l’émotivité semblaient à l’époque représenter l’être humain à son meilleur. Cette attitude a sa part de vérité, car il est évident que les émotions doivent être maîtrisées, mais l’optique était limitée. On ne considérait pas encore que les émotions pouvaient avoir une influence majeure sur la qualité de vie de gens sains et équilibrés, et encore moins sur la qualité de ce qui se passe dans le monde moderne.


C’est ainsi qu’avec l’arrivée du courant majeur de la pensée matérialiste au début du XXème siècle, on a considéré que les activités de l’intelligence se passaient dans la tête. Bien des recherches sur l’intelligence humaine ont été effectuées alors dans de nombreux domaines scientifiques : médecine, biologie, biochimie, neurologie, etc., ainsi que dans les domaines psychologiques. Ces études, faites la plupart du temps dans une optique strictement matérialiste, considéraient que l’être humain était une machine dont il fallait démontrer les mécanismes l’un après l’autre. De grandes entreprises autant privées que gouvernementales, confrontées aux problèmes de stress, épuisement professionnel et absentéisme de leur personnel, se sont intéressées à ces recherches afin d’augmenter le bien-être de leurs employés, ou bien tout simplement pour augmenter le rendement de ceux-ci et maximiser leur propre profit. Ces recherches, même si elles ont été menées avec des motifs équivoques, ont malgré tout ouvert des portes intéressantes. Elles se sont développées en plusieurs étapes que l’on considérera ici, car elles sont une démonstration, en même temps sans que cela ait pu paraître sur le moment, de la façon dont la conscience a évolué naturellement.


La logique intellectuelle était reine, on pensait qu’elle allait tout résoudre. Mais c’était seulement un certain aspect de l’intelligence.

On ne considérait pas qu’il puisse exister d’autres aspects du mental ou que les émotions puissent intervenir d’une quelconque façon. Le monde scientifique de l’époque les considérait comme encombrantes et dérangeantes, ne présentant aucun intérêt, nuisant. Autant dans les habitudes sociales il était bien vu de montrer un brillant intellect, autant toute expression d’émotivité était méprisée et considérée comme étant de mauvais aloi. Et particulièrement au travail, il n’était pas question de montrer quelque trace émotionnelle que ce soit. On tenait pour acquis que le mental rationnel était assez fort pour tenir les émotions en bride. Peut-être, mais à quel prix ? On ne se posait pas la question, l’intellect était l’instance suprême. Et nous en sommes encore là aujourd’hui, quand nous regardons notre société actuelle, les humains souffrent de cette rationalité mentale.


Mais nous ne sommes pas seulement un intellect, où vont donc nos émotions ? Ou avez-vous remisé le cheval ? Chacun trouve des façons plus ou moins habiles pour faire face à cette situation. Certains se défoulent en arrivant à la maison. Je vais vous donner un exemple de scénario classique mais concret, et invisible aux yeux de tous.

Monsieur X a été victime d’une injustice au travail et s’est senti non reconnu par son patron. La colère lui est montée au nez, mais il n’a rien dit, il est resté de marbre. Par contre, lorsqu’il rentre à la maison, il saisit la moindre occasion pour se fâcher violemment contre sa femme, qui le prend mal, devient agressive, et prive les enfants de sortie pour une raison futile. Les enfants, furieux, se vengent sur le chat qui, à son tour fort mécontent, va faire ses besoins sur les pantoufles moelleuses du papa. Papa aura encore plus de bonnes raisons d’être fâché…


Qui est à l’origine de la situation par le fait de ne pas avoir su comprendre et maîtriser ses émotions : « Monsieur X », avec une répercussion émotionnelle négative sur toute la famille. Ce cycle des réactions émotionnelles en chaîne non reconnues, non exprimées, non communiquées, et non gérées continue ainsi pendant des jours, sous une forme ou une autre. Dans d’autres cas, si nos émotions refoulées ne se déversent pas à la maison, elles ressortiront tôt ou tard envers les collègues de travail, les employés ou le patron sous diverses formes : décisions au détriment des personnes concernées, absence de créativité, sabotage, critique, oublis, mauvaise volonté, agressivité, refus de coopérer, ou sous forme de malaises physiques, fatigue, maladies, réactions destructrices sous une forme ou une autre, conscientes ou inconscientes. ECT......................






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